Rapport de test de la Royal Enfield Guerrilla 450 2024

La nouvelle Royal Enfield Himalayan a laissé une empreinte positive dans le monde des motos d’aventure - car elle convainc sur toute la ligne. Cela est dû en partie au nouveau monocylindre Sherpa 450, que l'on retrouve également dans la Guerrilla 450. La plateforme est en effet la même, les deux véhicules ayant été développés en parallèle. Seuls le mapping et la transmission ont été adaptés pour le Naked Bike. D'autres modifications se trouvent dans la géométrie du véhicule. Et pour ceux qui se demandent : Royal Enfield écrit effectivement le mot Guerilla avec deux R ! Pour tous les détails techniques, cliquez ici : Nouvelle Royal Enfield Guerrilla 450 2024.

Le moteur, déjà connu de l'Himalayan et maintenant remappé, s'intègre bien dans le paquet de 184 kilogrammes de ce Naked Bike. Le monocylindre peut être conduit sans à-coups à partir de 2 500 tours par minute, il se sent à l'aise dans la plage de régime intermédiaire et offre une poussée suffisante, tandis qu'il perd un peu de souffle dans les hauts régimes - rien d'inhabituel pour un monocylindre. La boîte de vitesses passe agréablement en douceur et avec précision. Sur l'autoroute, la Guerrilla 450 roule tranquillement à 130 km/h et reste stable, bien que les vibrations deviennent plus fortes à cette vitesse, ce qui peut être désagréable à long terme. C'est faisable, mais les vibrations sont gênantes à long terme - ce qui n'est pas non plus particulièrement surprenant pour un monocylindre de cette cylindrée. En ville, on apprécie l'embrayage facile et la boîte de vitesses facile à changer. En parlant de ville...

Le trafic stop-and-go ne pose aucun problème, car la moto est agréable à démarrer grâce à l'embrayage, et le développement de chaleur reste également dans des limites raisonnables. Un avantage lorsque le soleil espagnol fait grimper le thermomètre à 36 degrés Celsius. Le châssis se montre confortable, les irrégularités de la route sont bien absorbées, et les dos d'âne ne sont pas transmis directement au dos du pilote. De plus, la faible hauteur de selle de 780 mm et la coupe étroite rendent la Guerrilla 450 facile à manier en ville. Même les petits pilotes trouveront une position sûre. Grâce à ses dimensions compactes et à son poids réduit, elle est bien adaptée pour la ville. On peut se faufiler agréablement aux feux et dépasser les embouteillages avec assurance.

Royal Enfield a réussi à séduire également les yeux européens. Le style est rétro, mais en même temps, on voit qu'il s'agit d'une moto moderne. Les lignes sont bien dessinées. On trouve tout ce qu'on attend de ces motos rétro : un joli phare rond, des lignes claires et courbées, mais aussi des éléments modernes comme des phares LED, un feu arrière LED et des clignotants LED. La Guerrilla 450 est disponible en plusieurs variantes et de nombreuses couleurs différentes. Et si cela ne suffit pas, il existe de nombreuses options de configuration dans les accessoires d'origine de Royal Enfield, permettant de personnaliser sa moto selon ses propres souhaits.

La sensation des commandes est tout à fait correcte, surtout pour cette gamme de prix. Un véritable point fort est le nouvel écran TFT, qui est également utilisé sur la Himalayan. Il affiche toutes les informations de manière claire et compréhensible. Le plus grand avantage est que l'on peut connecter son smartphone avec l'application Royal Enfield et afficher Google Maps sur l'écran. Cela est particulièrement pratique pour la navigation, car il n'est plus nécessaire de monter un téléphone sur le guidon. Une solution élégante qui facilite l'utilisation de la moto. Si l'on a néanmoins besoin d'électricité, il y a une prise USB-C sur le guidon.

En termes d'apparence et d'équipement, il n'y a donc rien à redire sur la Royal Enfield Guerrilla 450. Cependant, on remarque que c'est une moto bon marché lorsque l'on regarde les leviers de freins et d'embrayage, qui ne sont pas réglables.

Enfourchez la nouvelle Guerrilla 450 et installez-vous à une hauteur de selle de 780 mm. Une selle plus haute de 22 mm est également disponible en option, recommandée pour les pilotes de grande taille. Cependant, même avec la selle standard, l'ergonomie convient à un pilote de 1,75 m. Nous avons un angle du genou agréablement détendu, et le guidon large et surtout agréablement épais se trouve exactement là où on l'attend. La moto est très étroite, ce qui permet une position stable. Le réservoir de 11 litres est très plat devant le pilote, mais encore assez haut pour permettre un angle du genou sûr.

En quittant la ville derrière soi, la Royal Enfield dévoile son talent polyvalent. Bien qu'elle soit une moto confortable, elle montre qu'elle peut être conduite sportivement. Le châssis n'a pas été réglé trop souple et ne semble pas instable. La Guerrilla 450 passe bien dans les épingles et offre un véritable plaisir de conduire. Royal Enfield n'a pas développé ici un pseudo-scrambler, mais sa propre interprétation d'un naked bike, ce qui se manifeste par les pneus CEAT de 17 pouces à l'avant et à l'arrière - cela permet un comportement de conduite dynamique.

Les freins sont également corrects pour cette catégorie. Ils ne sont rien de spécial, nécessitent un peu de force sur le levier, mais rien qui ne soit atypique pour cette classe. La performance de freinage est suffisante pour se sentir en sécurité, surtout grâce à l'ABS à deux canaux intégré. Sur la route de campagne, la Guerrilla 450 se montre très dynamique et accessible. Il n'y a aucune surprise négative, c'est pourquoi nous parlons ici d'une moto qui plaira tant aux débutants qu'aux pilotes expérimentés.

Une moto dans la très disputée classe A2 peut être aussi performante et aussi mignonne que possible - si le prix n'est pas correct, le fabricant a un problème. Royal Enfield maîtrise cependant ce sujet, car avec la nouvelle Guerrilla, le prix devient attractif. La peinture la plus simple est à 5.290 euros, la version Flash que nous avons testée en couleur Yellow Ribbon coûte 5.540 euros. Vous trouverez les prix exacts pour l'Allemagne listés ici :

En comparant cela avec la Triumph Speed 400, qui a un design et une motorisation similaires, la version d'entrée de gamme de la Royal Enfield coûte 700 euros de moins que la moto britannique - une différence qui pourrait faire pencher la balance.