Royal Enfield Himalayan 452 dans le test off-road 1000PS 2024

Avec la Royal Enfield Himalayan 452, nous étions invités dans le plus grand parc d'enduro d'Europe, le site de Red Stag, à Rohr im Gebirge. L'immense domaine, situé à environ une heure au sud-ouest de la frontière de la ville de Vienne, offrait avec ses 15 kilomètres de routes forestières et 28 différents sentiers tout-terrain un environnement de test parfait. Pour chaque niveau de conduite, il y a suffisamment de possibilités pour s'amuser toute la journée. Avec nos grandes motos d'aventure, nous étions principalement sur les chemins forestiers plus larges. Cependant, nous avons également intégré quelques sentiers verts (niveau de difficulté facile) dans le processus de test pour pouvoir mettre à l'épreuve ces grandes et nobles motos.

La Royal Enfield Himalayan 452 est une moto avec beaucoup de caractère, qui ne doit certainement pas être négligée en raison de sa taille. La conduite de la Himalayan se distingue nettement du comportement de tous les autres concurrents de ce test. Alors que les autres motards cherchent à atteindre leur destination avec beaucoup de bruit, de puissance et de wheelspin, la Himalayan monte tranquillement la montagne. Bien que le châssis atteigne relativement rapidement ses limites, il reste toujours rassurant même dans cette zone limite. Un grand avantage pour moi est la simplicité de manipulation de l'électronique. Vous chercherez en vain un contrôle de traction et l'ABS se désactive d'une simple pression sur un bouton. Ainsi, rien ne s'oppose à la Himalayan lorsqu'il s'agit de partir pour un grand voyage. Les fans de moto avec de courtes jambes ou une position incertaine trouveront la Himalayan particulièrement accueillante pour gravir la montagne de manière tranquille, sympathique et sécurisée.

La Royal Enfield Himalayan, je l'ai rapidement adoptée, non pas nécessairement comme une enduro sportive ambitieuse, mais plutôt comme une compagne fiable. Avec ses dimensions compactes, son caractère moteur doux et la sensation des commandes ainsi que la position de conduite, elle m'a rapidement rappelé bien plus une bête de somme qu'un cheval de course. Mais c'est probablement là que réside la véritable force de la Himalayan : il n'y a pas de piste qu'elle ne puisse suivre, pas de montée rocailleuse qu'elle ne puisse gravir, à condition de ne pas être pressé. Son châssis n'a pas été facilement mis à mal et offrait encore des réserves même lors de trajets plus rapides. Le moteur n'est pas un monstre de puissance, mais il permettait tout de même quelques dérapages, à condition de s'adapter au caractère de la Royal Enfield. La navigation dans les menus des aides à la conduite électroniques est d'une simplicité rafraîchissante : d'une simple pression sur un bouton, on fait défiler les quatre modes de conduite, chacun avec pleine puissance et en mode Eco, et avec ou sans aides à la conduite activées. Ces aides ont fait leur travail de manière solide, mais personnellement, avec un caractère de base aussi doux, je n'ai pas vraiment besoin de contrôle de traction.

Qu'on apprécie la Royal Enfield Himalayan ou qu'on la considère comme trop faible et ennuyeuse, cela dépend fortement de la personne, même parmi nous, les amateurs. Les grands et lourds pilotes, qui ne luttent pas non plus avec les inconvénients typiques des motos d’aventure, à savoir leur grande taille et donc leur inaccessibilité pour beaucoup de gens, profitent moins de la principale force de l'Himalayan. Si l'on est également orienté vers la performance et que l'on aime avoir de la puissance sous les fesses, l'Himalayan n'est pas le bon appareil. Mais cela ne veut pas dire que l'Himalayan ne peut pas offrir de plaisir de conduire, car en tant qu'amateur, on est heureux lorsqu'une moto, grâce à sa maniabilité accessible, renforce la confiance en soi et se laisse facilement diriger. Cela, l'Himalayan le fait mieux que la plupart des motos sur le marché, et ainsi, on attaque rapidement les épingles sur gravier à vive allure, ou on aborde en roulant tranquillement des chemins exigeants où l'on préférerait faire demi-tour avec une machine plus grande.

Les conditions de test intensives en terrain étaient parfaitement adaptées pour mettre également notre équipement à l'épreuve. En matière de casques, l'équipe de 1000PS faisait unanimement confiance au nouveau Tour-X5 d'Arai. Le casque est parfaitement équilibré sur la tête et reste très neutre dans le vent, quelle que soit la vitesse. Le confort général du casque est à évaluer comme excellent. Sur l'ensemble de la zone de la tête, il offre une sensation de contact ferme. Typique d'Arai, le rembourrage entoure également très agréablement la mâchoire sans exercer de pression désagréable sur les joues. La doublure intérieure du Tour-X5 reste agréable et de haute qualité sur la peau, même après une longue journée intense et en sueur. Avec de nombreuses ouvertures de ventilation au niveau du front, du menton et du haut de la tête, on peut obtenir suffisamment d'air frais si nécessaire. La finition est de première classe - les casques ne sont pas seulement élégants et beaux à regarder à l'état neuf, ils restent également en parfait état après plusieurs jours difficiles en terrain. Les ouvertures de ventilation et le verrouillage de la visière peuvent être parfaitement manipulés même en état de saleté. Un excellent casque polyvalent pour toutes sortes d'aventures à moto. Nous donnons notre recommandation la plus complète !

Lors de notre test de moto d’aventure, nous avons uniformément porté l'équipement du fabricant renommé Leatt. Nos rédacteurs étaient équipés soit de la Flow Tour Kombi soit de la Multi Tour Kombi. LEATT, bien connu pour ses vêtements de motocross et d’enduro hard de haute qualité, propose depuis peu des vêtements de protection robustes et polyvalents pour les pilotes de motos d’aventure dans la nouvelle collection ADV. La veste Flow Tour a particulièrement convaincu par sa ventilation exceptionnelle, qui assurait une fraîcheur agréable même dans des conditions chaudes allant jusqu'à 35 degrés. Grâce au système intégré pour les poches à eau, nos testeurs sont restés bien hydratés même sur des chemins poussiéreux. Les poches généreuses et étanches offraient suffisamment d’espace de rangement pour les effets personnels et permettaient un accès confortable pendant la conduite. La combinaison Multi Tour, quant à elle, se distinguait par sa polyvalence et sa structure à trois couches, offrant une protection optimale et une adaptabilité aux différentes conditions météorologiques. Les deux modèles sont équipés de protections certifiées CE aux endroits critiques, offrant une protection maximale sans restreindre la liberté de mouvement. Même une minerve LEATT est compatible avec les vestes. Nous avons particulièrement apprécié sur les deux modèles la protection thoracique divisée, qui non seulement assure la sécurité, mais offre également un grand confort de port lorsque la fermeture éclair est ouverte. L'équipement de LEATT s'est révélé idéal pour nos tests intensifs. Robuste, sûr et offrant également le confort nécessaire pour de longues journées de conduite dans des conditions extrêmes.