D'un côté, on pourrait sourire de la tactique de Kawasaki : les Verts ont besoin de quatre générations de Ninjas d'entrée de gamme avant de trouver enfin la bonne cylindrée. Avec un peu d'imagination, on peut tout de même considérer la Ninja 250 comme l'aïeule légitime, qui a ensuite été héritée par la Ninja 300 et, par la suite, par la Ninja 400. Et aujourd'hui, la Ninja 500 est le point culminant provisoire. Une évolution intéressante, à laquelle Honda a par exemple complètement renoncé avec la CBR500R - il y avait certes une CBR250R et ensuite une CBR300R, mais la CBR 500 était déjà là depuis longtemps comme pendant de la CB500F.
Kawasaki Ninja 500 SE Test 2024 - la superbike pour les pauvres ?
Visuellement, la nouvelle Ninja 500 a de l'allure !
Tout le monde n'a pas besoin de 100 ch, et encore moins de 200 ch ou plus. Ceux qui ne possèdent "que" le permis A2 ne peuvent de toute façon pas conduire plus de 48 ch. Avec les nouvelles Ninja 500 et Ninja 500 SE, Kawasaki enrichit le segment sensible du prix des sportives de classe moyenne d'entrée de gamme - le tuyau secret pour tous ceux qui veulent allier sport et vie quotidienne ?
vauli
Publié le 16/03/2024
Les nouvelles Kawasaki Ninja 500 et Ninja 500 SE atteignent presque la limite A2
D'un autre côté, une telle évolution n'est en aucun cas une mauvaise chose, car on constate à chaque génération d'augmentation de cylindrée qu'il y a plus de puissance et, dans le cas de la nouvelle Kawasaki Ninja 500 et de la Ninja 500 SE, surtout plus de couple et donc plus de souveraineté. En effet, la cylindrée supplémentaire de 52 cc est obtenue exclusivement grâce à une course plus grande, l'alésage restant inchangé à 70 millimètres. Finalement, pour une puissance inchangée de 45 ch, seul le couple augmente, passant de 37 Newton-mètres (Ninja 400) à 42,6 Nm pour la Ninja 500 - et cela s'avère tout à fait payant. En effet, malgré son look incontestablement super sportif, il ne faut pas s'attendre à ce que cette moto se contente de délivrer de la puissance à des régimes démentiels - pour cela, Kawasaki (et Kawasaki SEULEMENT) propose de toute façon la ZX-4RR, sans concurrence. La Ninja 500 SE, en revanche, libère ses 45 chevaux à 9000 tours, soit 1000 tours plus tôt que la Ninja 400, qui développe également 45 chevaux. Il n'est donc pas forcément utile de pousser le moteur au maximum, car il n'y a plus de puissance au sommet, mais la Ninja 500 fait alors entendre un son encore plus fort et plus rauque - ce qui est aussi très amusant si l'on conduit avec courage.
Le moteur monte stoïquement en régime - mieux que son prédécesseur, la Kawa Ninja 400
En réalité, la Kawasaki Supersport est conçue pour une utilisation quotidienne, souvent pour se rendre au travail, à l'école ou à l'université. Il ne s'agit pas seulement d'augmenter le régime au-delà de 10.000 tours, mais aussi d'offrir un couple puissant en bas et au milieu. C'est pourquoi je considère comme une réussite absolue le fait que la Kawasaki Supersport monte en régime de manière stoïque à partir d'environ 2000 tours et qu'elle dégage plus de puissance que prévu, certainement plus que son prédécesseur, la Ninja 400.
Le châssis de la Kawasaki Ninja 500 SE absorbe étonnamment bien les chocs
En ce qui concerne la maniabilité, c'en est fini de l'âge adulte - et je dis cela de manière tout à fait positive. En effet, le poids relativement faible de 171 kilos (la version SE, mieux équipée, pèse 172 kilos) et les pneus (110/70-17 à l'avant, 150/60-17 à l'arrière), plus étroits que ceux de la plupart des sportives concurrentes, font que l'on a presque du mal à s'habituer aux virages. Mais on s'y habitue vite et on remarque très vite (avec bienveillance bien sûr) que la Kawasaki Ninja 500 SE reste toujours suffisamment stable. Les techniciens ont donc très bien réussi le châssis, car s'il n'est possible de régler que la précontrainte des ressorts de l'amortisseur arrière sur cinq niveaux, il fallait auparavant faire preuve d'une grande habileté pour trouver un réglage qui réponde à toutes les exigences. Il est également surprenant de constater que cette suspension fonctionne de manière acceptable, voire excellente, aussi bien pour les pilotes très légers que pour les pilotes très lourds. Dans l'ensemble, la Kawasaki Ninja 500 SE est juste assez ferme pour être conduite de manière sportive, mais aussi assez confortable pour permettre de parcourir de longues distances avec la Ninja 5.
- Combien coûte une Kawasaki Ninja 500 ?
- Ici vous trouverez une vue d'ensemble du niveau de prix des motos neuves et d'occasion !
L'ergonomie de la Kawasaki Ninja 500 est la tricherie de l'année !
Ceux qui pensent que les longs trajets ne sont de toute façon pas possibles à cause de la position de conduite inconfortable qui s'étend sur le réservoir, ont fait le calcul sans la Kawasaki Supersport. En effet, la Kawa est à cet égard une tricherie effrontée, voire insolente - là encore, dans le bon sens du terme ! En effet, la selle à une hauteur de 785 millimètres promet déjà une capacité de majorité qui rend ce fer à l'allure sportive accessible à des pilotes potentiels qui ne s'y risqueraient normalement pas. Mais l'étonnement est encore plus grand lorsqu'on s'empare des extrémités du guidon, qui sont installées dans une position étonnamment haute, sans pour autant perturber le look super sportif. En comparant directement et en passant souvent de la Kawasaki Supersport à sa sœur nue Z500 SE (j'ai pu tester les deux en même temps, voici le rapport d'essai de la Kawasaki Z500 SE), il s'avère que la Kawasaki Supersport n'est que légèrement plus basse et sensiblement plus étroite que la moto naked, mais sans que cela soit gênant. Pour ceux qui souhaitent que la Kawasaki Supersport soit un peu plus orientée vers l'avant, il est conseillé de commander une selle plus haute de 30 millimètres, disponible en accessoire.
La Ninja 500 SE vous gâte avec son écran TFT couleur, sa connectivité et son système d'accès sans clé
En ce qui concerne le frein à disque unique, qui est relativement agressif sans pour autant effrayer les pilotes inexpérimentés par sa brutalité, on remarque également que seule l'esthétique prend au sérieux le côté supersport de la Kawasaki Supersport. Mais pourquoi pas, qui peut blâmer Kawasaki de tirer parti de la présence visuelle de ses supersports et superbikes pour rendre la Ninja 500 et la Ninja 500 SE impressionnantes. La Ninja 500 standard n'est disponible qu'en noir mat discret, ce qui permet d'harmoniser au mieux les tableaux de bord LCD relativement anciens avec la discrétion de la moto. Cependant, si vous avez quelques centaines d'euros supplémentaires à dépenser, il est recommandé d'opter pour la Kawasaki Ninja 500 SE, car vous bénéficierez alors d'un écran TFT couleur bien structuré, qui peut également être connecté à votre téléphone portable grâce à la connectivité (appelée Rideology chez Kawasaki). Il reste à voir si le système Kipass est vraiment nécessaire, également de série sur la variante SE, c'est-à-dire le système Keyless qui permet de démarrer sans clé. Quoi qu'il en soit, il est nécessaire d'avoir la clé sur soi pour ouvrir le réservoir, car celui-ci ne fonctionne que de manière analogique.
Tant qu'à faire, je prendrais bien la Kawa Ninja 500 SE en vert citron !
L'argument décisif en faveur de la Kawasaki Ninja 500 SE est, à mon avis, la peinture. La version SE noire, avec ses autocollants verts et ses bandes de jantes vertes, a déjà plus de peps que la version standard purement noire. J'opterais néanmoins pour la Ninja 500 SE verte dans un vert Lime très voyant - la devise est clairement : tant qu'à faire, autant le faire ! Le supplément de prix de 500 euros en Autriche et de 600 francs en Suisse par rapport à la version standard est en tout cas tout à fait justifié grâce aux caractéristiques plus modernes et aux peintures plus vives. En Autriche, la Kawasaki Ninja 500 revient donc à 7099 euros, la SE à 7599 euros, en Suisse, la Ninja 500 standard à 7190 francs, la SE à 7790 francs. En Allemagne, il n'y a certes pas de supplément à payer pour la version SE à 7345 euros (frais de transport inclus), mais il n'y a pas de Kawasaki Ninja 500 standard à acheter là-bas. Un moyen efficace de ne pas devoir faire face à d'éventuels mauvais chiffres de vente de la version standard.
- Combien coûte une Kawasaki Ninja 500 SE ?
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Kawasaki Ninja 500 2024 - Expériences et critiques d’experts
vauli
La Kawasaki Ninja 500 est un magnifique emballage trompeur avec tous ses avantages et, en fait, aucun inconvénient. En effet, si vous attendez de cette moto d'entrée de gamme des performances super sportives, vous vous trompez. Au lieu de cela, le moteur de 45 ch se met en route dès le bas de l'échelle et s'exprime de manière sportive lorsqu'il s'arrête. La maniabilité est extrêmement agile grâce au faible poids et aux pneus étroits, le châssis surprend par sa souveraineté inattendue. Les freins ne font peur à personne et l'ergonomie est agréablement adaptée à la vie quotidienne malgré l'aspect superbike. La Ninja standard est payante pour tous ceux qui veulent vraiment être très discrets.
Kawasaki Ninja 500 SE 2024 - Expériences et critiques d’experts
vauli
La Kawasaki Ninja 500 SE est un magnifique trompe-l'œil avec tous ses avantages et en fait aucun inconvénient. En effet, si vous attendez de cette moto d'entrée de gamme des performances super sportives, vous vous trompez. Au lieu de cela, le moteur de 45 ch se met en route dès le bas de l'échelle et s'exprime de manière sportive lorsqu'il s'arrête. La maniabilité est extrêmement agile grâce au faible poids et aux pneus étroits, le châssis surprend par sa souveraineté inattendue. Les freins ne font peur à personne et l'ergonomie est agréablement adaptée à la vie quotidienne malgré l'aspect superbike. La Ninja standard est payante pour tous ceux qui veulent vraiment être très discrets. Mais pour quelques centaines d'euros de plus, la Ninja 500 SE offre un écran TFT couleur, la connectivité, le système Keyless et surtout une peinture plus cool !
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Source : 1000PS
Kawasaki Ninja 500 SE 2024
La nouvelle Kawasaki Ninja 500 SE est une véritable moto de tourisme sportif de tous les jours!
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L'augmentation de la cylindrée à 451 cm³ profite surtout au couple.
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Le vert lime de la SE est un véritable accroche-regard.
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Il existe également la version SE en noir, pour tous ceux qui préfèrent quelque chose de plus discret. Avec les détails verts, elle reste néanmoins toujours aussi captivante...
Kawasaki Ninja 500 Standard 2024
...que la Ninja 500 standard, entièrement en noir.
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L'ergonomie est une tromperie, mais dans le bon sens. On est étonnamment confortable sur ce supersports (optique).
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Le frein unique à l'avant n'effraie personne.
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La Kawasaki Ninja 500 SE a été testée en Espagne avec la Z500 SE.
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Le châssis est également une surprise positive - il s'adapte bien aux pilotes légers et lourds !
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La protection contre le vent n'est évidemment pas aussi efficace avec le guidon plus haut que sur une vraie supersports.
Kawasaki Ninja 500 Standard 2024
La Ninja 500 standard a un "écran" LCD "démodé".
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La Ninja 500 SE de haute qualité s'appuie sur un écran TFT couleur.
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Une caractéristique moderne, qui est de série sur la version SE - le système Kipass, généralement connu sous le nom de Keyless Ride. Cependant, pour faire le plein, il faut quand même la clé.
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La connectivité s'appelle Rideology chez Kawasaki. Connecté au téléphone, de nombreuses données peuvent être lues et réglées.
Kawasaki Ninja 500 SE 2024
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